Une centaine de fonctionnaires effectueront quelque 25.000 contrôles en 2007 pour vérifier que l’arrêté royal sur l’interdition de fumer dans l’Horeca est bien appliqué, a indiqué hier le ministre de la Santé publique, Rudy Demotte, lors d’une conférence de presse conjointe avec les trois fédérations du secteur.
Quatre-vingts membres de l’Agence fédérale pour la Sécurité de la Chaîne alimentaire (AFSCA) et 20 fonctionnaires du SPF Santé publique seront chargés de veiller à la bonne application de la nouvelle réglementation. Pour 2007, 25.000 contrôles sont prévus, dont 12.000 seront effectués durant les mois de janvier, février et mars.
Dans un premier temps, la mission des contrôleurs sera avant tout d’informer les exploitants d’établissements, a expliqué Rudy Demotte. S’ils ne se sont pas mis en ordre lors d’un deuxième passage des contrôleurs, alors des amendes pourront être exigées. Celles-ci s’échelonnent de 150 à € 1.650.
Selon le président de la Fédération flamande de l’Horeca, Jan De Haes, il est nécessaire d’encore informer lors des premiers contrôles. «C’est la bonne approche», a-t-il dit en précisant que des campagnes et des sessions d’information étaient déjà menées auprès des exploitants d’établissements.
L’interdiction de fumer au restaurant (sauf si celui-ci est équipé d’un fumoir séparé) est le fruit d’une longue négociation entre le ministre et les trois fédérations du secteur, a rappelé le président de la Fédération bruxelloise de l’Horeca, Yvan Roque. «Cela nous a coûté
€ 526.000», notamment en frais d’études, a-t-il ajouté. Yvan Roque estime qu’une interdiction totale de fumer, y compris dans les cafés, aurait entraîné la fermeture de 30 à 40 % de ces établissements.