Après des révélations scandaleuses sur les conditions d'hygiène déplorables de l'hôpital Umberto 1er de Rome, le Parquet de la ville a expliqué qu'il faisait suivre par des gardes privés et armés les personnes décédées de leur chambre à la morgue.
Un trafic d'organe semblait en effet organisé, et plus particulièrement le vol de cornées car "cet organe est le plus facilement extirpable", explique le directeur de l'hôpital, consterné. C'est également la partie du corps qui est transposable le plus longtemps après la mort.
Les personnes qui se livraient à ce trafic étaient extérieures à l'établissement, aucun employé n'est impliqué. Il n'empêche que le magazine "Espresso" avait dévoilé il y a une semaine que le plus grand hôpital d'Italie connaissait d'importantes carences hygiéniques. Le journaliste avait en effet constaté que des poubelles traînaient dans les couloirs ou que des infirmiers fumaient en transférant des patients.