La roulette russe est un jeu consistant à mettre une ou plusieurs cartouches (suivant la probabilité souhaitée) dans le barillet d'un revolver, à tourner ce dernier de manière aléatoire puis à pointer le revolver sur sa tempe avant d'actionner la queue de détente. Si une cartouche se trouve alors dans la chambre placée dans l'axe du canon elle sera percutée et le « joueur » mourra ou sera blessé. Ce « jeu » peut se jouer à plusieurs. Par extension, cette expression signifie une décision importante, voire vitale, prise à la légère.
Variantes
En général, il y a une seule balle, et on utilise un pistolet à barillet tournant à capacité de 6 balles, mais on peut utiliser des armes ayant une autre capacité.
Parfois, on tourne le barillet entre chaque tentative, pour "remettre les probabilités à l'équité".
Parfois, une main est visée, et pas la tête.
Le plus souvent, le jeu est truqué.
Points de vue analytiques
Aspect psychanalytique (freudien) :
L'attirance pour le jeu de la roulette russe, et donc malgré l'aspect morbide qu'il représente, lié à la pulsion de mort, un psychodrame suicidaire, (ou criminel, quand le "joueur" est contraint, sous la menace exercée à l'encontre d'otages, de proches, ou d'innocents pris au hasard), se joue derrière l'aspect « ludique ».
La forme d'entrée (initiare..), par "effraction", dans une dimension sur-humaine, (sous l'apparence de défi "l'aspect jeu", qui se veut prise de risque, (ici sans considérer l'aspect "triche"..), en regard de l'instinct fondamental de survie (dit: instinct de conservation, authentiquement animal..), qui habituellement, et bien normalement, nous protège de la pulsion de mort.
L'entrée dans le (processus du) « Jeu » place dès lors, le joueur en position d'équilibre parfait (et parfaitement instable..), entre pulsion de vie et pulsion de mort, situation tellement "extra-ordinaire", qu'elle ne pourrait se comparer qu'à celle qui pourrait être vécue par quelqu'un se trouvant dans l'œil du cyclone, c'est une situation de "fifty-fifty" existentiel, un « instantané », où le temps se fige, où la durée n'est plus, un "suspens", une intrigue insupportable assimilée dans l'inconscient à l'ultime retenue de l'extrême tension précédant l'éjaculation, on n'a d'ailleurs pas d'exemple connu du jeu de roulette russe « au féminin », (hors cas possible de "contrainte").