Toi, si blanche et vierge,
je prends un malin plaisir à te noircir;
tu es condamnée à etre le bel ange qui s'aventure dans les souterrains de mon coeur blessé pour en ressortir aussi noir que le Diable pour avoir soulager mes faiblesses.
Même si tous mes maux sorties de moi te redonnent ta pureté,
J'assombrierais encore ton soleil de ma plume: là sont mes habitudes
Et pourtant tu restes là, malgré toi, te livrant à l'inconnu qui ne sait que te faire du mal
Alors soulages mes peines et je te serais fidele
Avec ton coeur aussi leger, mais un coeur ossi lourd
Tu es mon seul veritable remède,
Toi, ma feuille blanche, si pure et si vierge